Slovaquie : une réforme constitutionnelle qui recentre l’adoption sur l’enfant et affirme la réalité biologique des sexes.

Slovaquie : une réforme constitutionnelle qui recentre l’adoption sur l’enfant et affirme la réalité biologique des sexes.

Le 26 septembre 2025, le Parlement slovaque a adopté une modification constitutionnelle majeure. Cette réforme, rapportée par la BBC, reconnaît seulement deux sexes, masculin et féminin, et restreint très fortement l’adoption aux couples mariés. Cette décision marque un tournant significatif dans le débat européen sur la famille et l’identité humaine. Elle ne se limite pas à un ajustement juridique : elle exprime une vision claire de ce que doit être la protection de l’enfant et la reconnaissance de la réalité biologique.

Le premier aspect positif de cette réforme concerne la protection de l’enfant. Trop souvent, l’adoption est pensée comme une réponse à un « désir d’adulte », comme si l’enfant devait combler un manque ou satisfaire une revendication. Or, la vocation première de l’adoption est de répondre au besoin fondamental d’un enfant privé de ses parents biologiques. Il a d’abord et avant tout besoin d’un père et d’une mère pour s’épanouir dans la complémentarité des sexes, et cette exigence n’est pas accessoire mais constitutive de son développement. En privilégiant les couples mariés composés d’un homme et d’une femme, la Slovaquie rappelle une évidence que certains cherchent à effacer : priver volontairement un enfant de cette double référence paternelle et maternelle revient à lui imposer une carence affective et éducative qui est loin d’être dans son intérêt.

Le deuxième élément fort est la reconnaissance, au niveau constitutionnel, de la réalité biologique : il n’existe que deux sexes. Cette affirmation n’est ni une négation de la dignité des personnes, ni une exclusion, mais une mise au clair de ce que la science a toujours montré. Vouloir abolir ou brouiller cette distinction fondamentale entraîne des dérives éducatives, médicales et sociales qui fragilisent la société tout entière.

Enfin, cette orientation envoie un signal fort à l’échelle européenne. Alors que de nombreux pays s’enfoncent dans des lois idéologiques qui brouillent les repères fondamentaux, la Slovaquie démontre qu’il est possible de résister aux pressions et de défendre des valeurs simples mais essentielles : la famille et les droits de l’enfant.

En inscrivant ces principes dans sa Constitution, la Slovaquie ne fait pas qu’adopter une loi : elle établit un cadre légal pérenne pour protéger ce qui est au cœur de l’intérêt de l’enfant : la reconnaissance d’un père et d’une mère et le sexe biologique comme réalité juridique. La réforme adoptée en Slovaquie n’est pas seulement une victoire politique : elle est un rappel salutaire de ce qui fonde toute société durable. Mettre l’enfant au centre, reconnaître la complémentarité du père et de la mère, affirmer qu’il n’existe que deux sexes : autant de repères universels qui garantissent la stabilité et l’équilibre de la vie sociale. 

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